Posté le 20.10.2014 à 16H20
« Je rêvais que quelque chose m'arrive comme ce qui m'est arrivé à Lyon.»
Pedro Almodóvar.
photo : Lea Rener
Sous l’air de la chanson symbole de ce 6ème festival : Resistiré, Pedro Almodóvar a cheminé au milieu du public signant des autographes, saluant tous ceux dont il croise le regard sous les applaudissements nourris d'une foule debout. Alors que le cinéaste espagnol prend sa place dans la salle, les 450 bénévoles, suivis par les équipes de l'Institut et du Festival Lumière rejoignent sur scène Thierry Frémaux. On leur rend hommage, puis le directeur du festival évoque l'innovation de cette année : l'élection du meilleur film projeté par le festival par tous les lycéens de la région. Le prix revient à deux films : La Vie est Belle de Frank Capra et Talons Aiguilles de Pedro Almodóvar.
C'est au tour de Bertrand Tavernier et Gérard Collomb de rejoindre la scène. Le maire de Lyon et président du Grand Lyon renouvelle sa volonté de voir perdurer le festival. Bertrand Tavernier renchérit en rendant hommage au public toujours plus nombreux et surtout plus curieux lors des projections, à son enthousiasme galvanisant : « C'est une piqure de vitamines pour au moins un an ! » Thierry Frémaux ajoute alors que le festival est aussi un lieu de vie et d'échange pour l'industrie cinématographique avec le marché des films classiques où acheteurs et vendeurs du monde entier ont conclu des contrats qui vont permettre à des films du patrimoine d'avoir une nouvelle existence. Le directeur du festival salue alors la cinéphilie intelligente qui permet aux films de continuer à vivre et à des cinéastes comme Pedro Almodóvar de rendre hommage dans ses propres oeuvres aux grands films classiques.
Il est temps pour le cinéaste de monter sur scène, accompagné de Marisa Paredes, sous les applaudissements ! Arrivé au milieu de tous, Almodóvar salue les bénévoles avant de remercier très ému, l'assemblée : « Mon coeur déborde d'émotion. Je rêvais que quelque chose m'arrive comme ce qui m'est arrivé à Lyon. » Alors qu'un drapeau espagnol se déploie dans le public, Almodóvar prend l'engagement que le festival sera centenaire, et qu'en le célébrant en tant que cinéaste, c'est l'Espagne toute entière et sa culture que le festival a choisi de saluer et reconnaître. Marisa Paredes intervient enfin en prononçant une phrase emblématique, issue du film Tout sur ma mère, qui sera projeté quelques minutes plus tard : « J'ai toujours eu confiance dans la bonté des inconnus ! »
Toute cette semaine à Lyon, le public d’inconnus curieux a su effectivement montrer à Pedro Almodóvar combien il avait fait une oeuvre, combien elle était importante, et combien elle allait et devait continuer !
Virginie Apiou
Photo Copyright Loïc Benoit
Photo Copyright Olivier Chassignole
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Léa Rener
Photo Copyright Anouck Nicolas - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Léa Rener
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Léa Rener
Photo Copyright Olivier Chassignole
Photo Copyright Jean-Luc Mège
Photo Copyright Léa Rener
Photo Copyright Anouck Nicolas - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Loïc Benoit
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Jean-Luc Mège
Photo Copyright Jean-Luc Mège
Photo Copyright Olivier Chassignole
Photo Copyright Loïc Benoit
Photo Copyright Olivier Chassignole
Photo Copyright Loïc Benoit
Photo Copyright Olivier Chassignole
Photo Copyright Loïc Benoit
Photo Copyright Loïc Benoit
Photo Copyright Loïc Benoit
Photo Copyright Loïc Benoit
Photo Copyright Loïc Benoit
Photo Copyright Bastien Sungauer
Photo Copyright Anouck Nicolas - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Léa Rener
Photo Copyright Anouck Nicolas - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Olivier Chassignole
Photo Copyright Olivier Chassignole
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Jean-Luc Mège
Photo Copyright Anouck Nicolas - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Bastien Sungauer
Photo Copyright Léa Rener
Photo Copyright Olivier Chassignole
Photo Copyright Olivier Chassignole
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Anouck Nicolas - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Loïc Benoit
Photo Copyright Anouck Nicolas - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Bastien Sungauer
Photo Copyright Jean-Luc Mège
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Léa Rener
Photo Copyright Léa Rener
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Anouck Nicolas - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Anouck Nicolas - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Anouck Nicolas - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Anouck Nicolas - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Bastien Sungauer
Photo Copyright Jean-Luc Mège
Photo Copyright Léa Rener
Photo Copyright Léa Rener
Photo Copyright Sandrine Thesillat - Jean-Luc Mège
Photo Copyright Loïc Benoit
Photo Copyright Anouck Nicolas - Jean-Luc Mège