Borom sarret est le premier film important d’Ousmane Sembène : il est reconnu comme le premier tourné par un réalisateur africain. Sembène acquiert le statut de chef de file du cinéma sénégalais et devient alors le représentant du cinéma de toute l’Afrique noire. Le film relate les conditions de vie difficiles des Africains, après la décolonisation.
« Ce film a à la fois la force et la faiblesse que l’on peut attendre d’une œuvre cinématographique s’efforçant d’exprimer un désespoir intellectuel. La présence des acteurs africains est utilisée avec bonheur, ce qui est sans doute le plus important, le message vient directement des opprimés. » (Alan Bruce, Christian Science Monitor)
Borom sarret porte la voix des pauvres de Dakar, par le biais du monologue de son acteur principal, charretier de métier. Il fait ainsi prendre conscience au spectateur de la situation générale d’oppression et de détresse et dénonce l’exploitation des Africains, malgré l’indépendance proclamée du continent.
Le Charretier (Borom sarret)
Sénégal, 1963, 22min, noir et blanc
Réalisation & scénario : Ousmane Sembène
Photo : Christian Lacoste
Montage : André Gaudier
Production : Films Domirev, Actualités Françaises
Interprètes : Ly Abdoulay (le charretier)
Sortie au Sénégal : 1963
FILM RESTAURÉ
Restauration de 2013 par The Film Foundation’s World Cinema Project en association avec l'Institut National de l’Audiovisuel - INA et le Sembène Estate.
Réalisée aux laboratoires Eclair et à la Cineteca di Bologna /Laboratoire L’Immagine Ritrovata.
Remerciements à Cecilia Cenciarelli du FF WCP.
*The Film Foundation's World Cinema Project dirigée par Martin Scorsese, qui sauve et restaure des films rares du monde entier.
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