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Pierre Richard

Issu d'une grande famille d'entrepreneurs le prédestinant tout naturellement à reprendre l'affaire, Pierre Richard, de son vrai nom Pierre Defays, préfère suivre des cours d'art dramatique au Centre Dullin et chez Jean Vilar. Il commence sa vie artistique dans la troupe de Maurice Bejart, d'où il tire ce sens aigu de la gestuelle chorégraphiée qui caractérisera ses plus célèbres personnages. C'est au cabaret, en compagnie de Victor Lanoux, qu'il crée l'image d'un hurluberlu à la fois timide et distrait qui l'accompagnera toute sa carrière.

Pierre Richard débute au cinéma en 1967 avec un petit rôle dans Alexandre le Bienheureux d'Yves Robert, aux côtés de Philippe Noiret. Il faut attendre 1970 et Le Distrait, qu'il écrit, interprète et réalise lui-même, pour que le comédien connaisse la consécration. Son personnage de gaffeur rencontre un succès immédiat. Après Les Malheurs d'Alfred, où il occupe à nouveau trois casquettes, Pierre Richard triomphe en 1972 avec Grand Blond avec une chaussure noire, réalisé par Yves Robert, imposant définitivement son style. Le film connaît une suite deux ans plus tard, intitulée Le Retour du grand blond.

Profitant du succès, Pierre Richard devient l'un des piliers de la comédie populaire à la française des années 70 et 80. Il poursuit la mise en scène, joue pour Claude Zidi, Gérard Oury et Yves Robert. En 1981, Francis Veber oppose le comédien à Gérard Depardieu dans La Chèvre. Le film est un immense succès, et le duo se reforme à deux reprises sous la direction du même cinéaste pour Les Compères (1983) et Les Fugitifs (1986).

Idolâtré dans les pays de l'Est grâce à la réédition de ses films, Pierre Richard accepte de tourner dans une coproduction franco-géorgienne, Les Mille et une recettes du cuisinier amoureux, présentée à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 1996 et qui lui vaut un Prix d'interprétation au festival de Karlovy Vary. L'année suivante, il revient à la réalisation avec le confidentiel Droit dans le mur. Après une longue absence cinématographique, durant laquelle il remporte toutefois un vif succès en incarnant Vitalis dans une adaptation télévisée du roman Sans Famille, Pierre Richard revient sur le devant de la scène en 2003 avec Mariées mais pas trop.

Après En attendant le déluge en 2004, Pierre Richard retrouve la comédie en incarnant un vieux hippie dans Le Cactus ou en jouant des personnages allumés sous la direction de Pierre-François Martin-Laval dans Essaye-moi et King Guillaume. Aussi bien à l'affiche du populaire Faubourg 36 que du sombre Le Serpent, l'acteur, qui prête sa voix à des personnages animés des Rois de la glisse et de Mia et le Migou, est de retour en haut de l'affiche. En 2009, il incarne Victor, "octogénaire à adopter" dans la nouvelle comédie de Thomas Gilou (La Vérité si je mens), puis apparaît dans Cinéman de Yann Moix aux cotés de Franck Dubosc. 

Jonglant entre théâtre et cinéma, le comédien entame cette nouvelle décennie avec un agenda bien chargé. Côté grand écran, on le retrouve en 2010 aux cotés de Sylvie Testud dans Le Bonheur de Pierre de Robert Ménard, puis, deux ans plus tard, dans le nouveau film de Stéphane Robelin, Et si on vivait tous ensemble ?, dans lequel il partage notamment l'affiche avec Jane Fonda et Guy Bedos.

(Allociné)

> Pierre Richard dédicacera son livre, Je ne sais rien, mais je dirai tout (Flammarion), le vendredi 16 octobre à 15h, à la librairie Decitre Bellecour (29 place Bellecour, Lyon 2). Inscription conseillée à : signature@festival-lumiere.org

Pierre Richard
Présentera Marius le vendredi 16 octobre à La Fourmi à 14h15

 

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